Les cultures fourragères sont riches en sels, vitamines et matières nutritives. En effet, ce type de production permet à l’éleveur de bien gérer les apports alimentaires de sa troupe d’animaux. Toutefois pour un meilleur rendement, plusieurs éléments entrent en compte notamment le mode de conservation, d’exploitation et de culture des fourragères.
Préparer le sol
Contenu
Avant toute chose, il faut préparer la surface cultivée. Il s’agit entre autres d’enlever les herbes qui se trouvent aux alentours ou sur la parcelle de terrain. Ce défrichement se fait par le biais des machines manuelles ou mécaniques appropriées. Pour ce qui est de la préparation du sol proprement dite, elle prend en compte le type de plantes fourragères que vous souhaitez cultiver, la nature du sol ainsi que les outils disponibles. L’amendement et la fertilisation ne sont non plus négligeables. La technique la plus utilisée et celle qui semble être plus économique est l’implantation d’une sole fourragère. Elle enrichit non seulement le sol en azote, mais améliore aussi sa fertilité. Alors, pour vos semences fourragères, optez pour celles qui conviennent au type d’espèce dont vous disposez.
Mettre en place les plantes fourragères
La culture des fourragères comme toute autre culture doit se faire avec des semences de qualité conservées dans de bonnes conditions. Il existe en effet 2 types de plantation des plantes fourragères. Le premier mode est prisé par plusieurs éleveurs et moins onéreux. Le deuxième est utilisé pour les plantes qui ne produisent pas assez de semences. Il faut noter que la taille des semences varie d’une espèce à une autre. Les semences des légumineuses par exemple sont grosses et celles des graminées beaucoup plus petites. Pour une meilleure productivité, il faut humidifier le sol avant les nouvelles pluies ou après une pluie. Les travaux d’entretien contribuent à créer une énergie positive et à protéger vos plantes des insectes et maladies.